Peintres d’antan, stars d’aujourd’hui

Les expos phares de Paris

Touristes, ama­teurs d’art, pro­me­neurs du dimanche et familles entières attendent dans l’interminable file d’attente d’un musée pro­po­sant une rétros­pec­tive phare ou une géné­reuse col­lec­tion. Retour sur trois grandes expo­si­tions pari­siennes de la sai­son 2016 — 2017.

La reine de toutes trône au milieu du Bois de Boulogne dans son palace de la Fondation Louis Vuitton. La col­lec­tion Chtchoukine, icône et grand mécène de l’art moderne, ras­semble 130 œuvres, telles que celles de Matisse, Gauguin, Cézanne, Monet, Picasso ou encore le Douanier Rousseau. Victime de son suc­cès, l’exposition est pro­lon­gée jusqu’au 5 mars et des visites mati­nales sont pro­po­sées avec un petit déjeu­ner offert à la clé !

Elle est sui­vie de très près par l’exposition Vermeer au Louvre où la réser­va­tion d’un cré­neau horaire est désor­mais obli­ga­toire à cause de la forte affluence. Seulement ouverte depuis le 22 février, Vermeer et les maîtres de la pein­ture de genre offre aux visi­teurs une col­lec­tion de tableaux du XVII^ème siècle. Les scènes élé­gantes et raf­fi­nées dévoilent des hommes et des femmes ins­tal­lés dans une civi­li­té orchestrée.

Aujourd’hui close, l’emblématique expo­si­tion du peintre belge René Magritte au Centre Pompidou a connu un suc­cès immense. La tra­hi­son des images ras­semble une cen­taine de tableaux, des­sins, docu­ments d’archives pour offrir une lec­ture renou­ve­lée de l’une des figures magis­trales de l’art moderne. Des affi­ni­tés élec­tives à Ceci n’est pas une pipe, Magritte passe de la « réso­lu­tion d’un pro­blème » à un fort inté­rêt pour la phi­lo­so­phie. De renom­mée mon­diale, ces artistes peintres ont mar­qué leur époque et conti­nuent de répandre leur magie dans la notre.