La guayusa, une plante aux super pouvoirs

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guayusa

La potion magique amazonienne

Mieux que le vin rouge et le red bull, les feuilles de guayu­sa luttent contre les coups de pompe et la peau flé­trie. Après la spi­ru­line, les baies de goji et le kom­bu­cha, une nou­velle potion « miracle » s’invite dans ton régime à base de plantes. La guayu­sa inven­to­rie de nom­breuses ver­tus grâce à sa teneur en caféine et en poly­phé­nols. Deux fois plus d’antioxydants que dans le thé vert, ces feuilles d’Amazonie agissent comme un sti­mu­lant diges­tif, diu­ré­tique et même aphro­di­siaque. Depuis près de deux mil­lé­naires, plu­sieurs tri­bus équa­to­riennes, colom­biennes et péru­viennes les infusent dans de l’eau bouillante pour jouir de ses effets énergisants.

guayusa guayusa

Cette bois­son « mira­cu­leuse » au goût fleu­ri, rare­ment amer, se boit au petit matin avant le lever du soleil. La tri­bu kich­wa, vivant sur la par­tie andine et ama­zo­nienne de l’Équateur, la consomme tra­di­tion­nel­le­ment pour inter­pré­ter leurs rêves dès le réveil. Les pou­voirs sacrés de la plante aident à décryp­ter les songes de la nuit pour les gui­der la jour­née du len­de­main. Tous ces bien­faits ne pou­vaient pas res­ter secrets bien long­temps. La socié­té à but non lucra­tif, Runa, s’est implan­tée sur le mar­ché en tra­vaillant avec 3000 familles autoch­tones. Son objec­tif est d’améliorer leur qua­li­té de vie grâce aux pro­fits de la vente, aux Etats-Unis et en Europe, de ce pro­duit orga­nique. La culture de la guayu­sa rap­porte à chaque agri­cul­teur entre 470 et 935 euros par an, tout en res­pec­tant la forêt ama­zo­nienne. En plus d’être un breu­vage aux super pou­voirs, la guayu­sa par­ti­cipe au com­merce équitable.

guayusa
© Runa
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© Runa
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© Runa