Lacatusu, le devin au numérique
C’est depuis Bucarest que le graphiste autodidacte Andrei Lacatusu nous envoie des images d’une Silicon Valley en déclin. Les plus grandes enseignes ne sont plus que des néons rouillés peinant à rester en place dans sa série “Social Decay”.
La vie tourne parfois à 100 à l’heure. Tout est dans l’immédiateté qui finit par se perdre dans un flux incessant d’informations. Déjà une dizaine d’années que Google, Facebook, Twitter se sont glissés dans notre quotidien, rejoint par Instagram, Pinterest et Tinder ; on a du mal à imaginer qu’ils disparaissent un jour. Pourtant le graphiste roumain Andrei Lacatusu y est arrivé sans trop de difficulté et avec beaucoup de fantaisie.
Rendez-vous dans le futur où les enseignes des réseaux sociaux et de Google ne sont plus que des lettres à deux doigts de tomber. Réduites au cran de marques tombées dans l’oubli, Andrei Lacatusu prédirait-il l’avenir de ces entreprises ? C’est à coup d’outils illustrator et de l’art de manier la 3ème dimension, qu’il nous peint une société où la vie sociale en ligne serait tombée aux oubliettes. Cette série donne alors l’occasion de se questionner sur nos pratiques et sur leur avenir, de quelle manière pourraient-elles évoluer ?
La culture, un Paris d’enfants